
La troisième édition des Plumes d’Or face à la presse
Ce samedi 28 septembre 2024 à Ouagadougou, le commissariat général des Plumes d’or a tenu une conférence de presse pour présenter l’événement en sa troisième édition.
La troisième édition des Plumes d’or se tiendra le 29 novembre 2024 à 19h au Ouagadougou. L’édition du genre sera placée sous le thème « Résilience ». Cette cérémonie est un évènement de distinction des acteurs du livre en général et des écrivains en particulier. Elle récompense non seulement des auteurs connus mais met sous le feu des projecteurs des auteurs méconnus du public.
En rappel, la 1ère édition tenue le 27 mars 2019 a été remportée par l’écrivaine Sophie Heidi KAM. La deuxième édition quant à elle, s’est tenue le 14 Novembre 2020. L’écrivain William Aristide Nassidi COMBARY en a été le lauréat. La 3ième édition prévoit la mise en valeur de la littérature Burkinabè et africaine de façon générale. «Le 29 novembre des acteurs du livre seront récompensés pour tous les efforts qu’ils fournissent. À cet effet nous aurons en plus des trophées de récompense, des trophées d’hommage qui seront remis à des écrivains de renom qu’ils soient vivants ou décédés et dont la plume a contribué à écrire les plus belles pages de l’histoire du continent » a expliqué Ismaël Lagoun Drabo, commissaire chargé de la communication et des relations extérieures.

Youssouf Nakaosgnimdi OUEDRAOGO est le PDG des Editions PLUM’AFRIK, par ailleurs Commissaire général des Plumes d’or.
Il faut noter que pour cette troisième édition devenue biennale à partir de 2020, trois grandes innovations sont à relever : La promotion des talents à travers une compétition dénommée «les nouvelles voix littéraires d’Afrique ». Laquelle compétition va primer les jeunes talents qui ne sont pas inscrits aux plumes d’or et sera lancée à travers une plateforme numérique. Les résultats seront disponibles le 27 novembre 2024. Une table ronde de réflexion sur l’industrie littéraire avec les acteurs de la chaîne du livre le 28 novembre 2024 et l’apothéose avec la cérémonie de remise des trophées des plumes d’or le 29 novembre 2024. « Nous avons trois objectifs en organisant cet événement majeur d’envergure panafricaine de distinction des acteurs du livre : Le premier objectif est de valoriser les acteurs d’africains du livre. Le deuxième c’est de dynamiser le secteur africain du livre et le dernier objectif c’est de contribuer au rayonnement du continent africain à travers le livre » a ajouté Youssouf Ouédraogo, promoteur littéraire, par ailleurs Commissaire général des Plumes d’or.
Pour cette édition, l’installation des membres du jury a eu lieu le 14 septembre 2024 et les travaux ont d’ores et déjà commencé. Au total ce sont 6 jurys qui vont travailler sur la sélection des œuvres et des auteurs à récompenser : La plus haute catégorie plume d’or, la catégorie principale roman , la catégorie principale poésie, la catégorie principale nouvelle, la catégorie principale conte et la catégorie spéciale qui a, en son sein le meilleur jeune écrivain, la meilleure révélation littéraire et la meilleure parution littéraire féminine. « Les critères d’évaluation sur lesquels les membres du jury vont travailler sont au nombre de 5. Il s’agit entre autres de la maîtrise de la langue, la stylistique, la pertinence des thématiques, la qualité éditoriale et la structuration de l’œuvre. Le nombre total de ces critères s’élève à 100 points. » a détaillé monsieur Oumarou Ouédraogo commissaire chargé des jurys et des prix.

La presse a répondu en grand nombre à l’invitation
Ce sont au total 61 candidats qui ont été enregistrés par le commissariat général des Plumes d’or. Ces candidats ont respecté les trois conditions d’inscription à savoir : être auteur d’une œuvre déjà publiée, être inscrit dans l’un des quatre genres en compétitions à savoir le roman, la nouvelle, la poésie et le conte, et enfin envoyer une œuvre physique pour une meilleure appréciation du jury.
Rendez-vous donc est pris pour le 29 novembre 2024 à 19h à Ouagadougou pour découvrir les différents lauréats.
Par Paul Ousmane Compaoré