Livre de chevet

C'est une case de grand-mère, Une moiteur de peau sur la terre, Deux enfants dans le lac boueux, Une marmite de pâte sur le feu. C'est une main noire rugueuse Semant une graine bienheureuse; La mangue tombée dans le champ Et des arbustes inclinés par

"Cicatrices" est l'œuvre choisie pour notre quatrième numéro de Livre de chevet . Cicatrices raconte le parcours d'une fille nommée Sira.premierr enfant de la fratrie à avoir obtenu son certificat d'études Primaires, elle rejoint la ville de sya pour y poursuivre ses études et son

Bonsoir à tous, chers Readers-leaders, c’est parti pour le deuxième numéro de notre rubrique intitulée « Livre de chevet ». Il s’agit de l’œuvre « Epître aux épigones ou Leçons de la vie ». Il est le sixième livre de l’écrivain professionnel Adama Amadé Siguiré. Véritable

Pour ce troisième numéro de Livre de chevet, nous vous proposons cette oeuvre de Bénédicte SAWADOGO. Au coeur des mystères révélés :ce qu'ils mont dit. Entrez dans l'univers de la spiritualité surtout dans le respect et la considération des croyances des uns et des autres. Un livre

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Immersion dans les productions livresques de Doum-Hani Douksidi Jean

Et ce mardi 20 Aout 2024, nous poursuivons notre rendez-vous hebdomadaire avec l’auteur tchadien Doum-Hani  Douksidi  Jean.  Pour ce numéro de notre rubrique, nous nous intéressons, aux ouvrages produits par l’auteur ainsi qu’à leur contenu. Lisez:

2- De combien d’œuvres êtes-vous auteur ?
Je suis auteur de deux ouvrages scientifiques :
 « Le mariage chez les Moussey/Mossi d’Afrique et sa portée éducative aujourd’hui » ;
 « Repenser la réussite scolaire en Afrique à partir de la résilience : reprise et approfondissement de l’analyse de Bourdieu et Passeron ».

Doum-Hani Douksidi Jean est un auteur Tchadien pluridisciplinaire

3-Qu’est-ce qui vous a motivé à écrire ?
Le premier livre, « Mariage chez les Moussey/Mossi d’Afrique », est un vieux projet d’écriture. Il est né d’un constat selon lequel, tous ceux et celles qui ont écrit sur la culture Moussey, hormis les Mossi du Burkina, sont des allogènes. J’ai été très choqué en 2004, lorsque j’effectuais dans mon propre village, un stage monographique en vue de l’obtention du Brevet de Technicien Agricole (BTA). Durant ce stage, je n’avais trouvé aucun écrit relatif à l’historique de ce village qui se niche au creux de la Kabbia. J’étais obligé d’écrire moi-même quelque chose qui s’est transformé en un projet d’écriture. Plus tard, mon double parcours académique en sciences de l’éducation et en philosophie de l’éducation m’a permis de mûrir ce projet qui me tenait vraiment à cœur. Je m’intéressais de plus en plus à l’éducation et aux cultures africaines. J’ai fini par m’interroger sur la participation des traditions africaines à la construction de l’Universel sans y être diluées. D’où la formulation du titre. Du coup, je me suis retrouvé en train de militer en faveur de l’identité reconnue, respectée et valorisée des cultures africaines. Au final, j’ai mis en surbrillance le lien existant entre culture et éducation, comme pour dire : Il n’y a pas d’éducation sans culture ; et certainement pas de culture sans éducation.

« Mariage chez les Moussey/Mossi d’Afrique et sa portée éducative aujourd’hui » de notre auteur de la semaine

Le deuxième livre, « Repenser la réussite scolaire en Afrique à partir de la Résilience » est inspiré de mon expérience en tant que professionnel de l’éducation et de mon parcours académique en philosophie de l’éducation. De plus en plus, je me rends compte que notre époque se caractérise par une promiscuité axiologique, j’allais dire une promiscuité de valeurs. On ne sait plus selon quelles valeurs conduire l’éducation aujourd’hui en Afrique. Et les systèmes éducatifs africains peinent pitoyablement à se faire levier du développement comme nous pouvons le constater dans les pays développés. Les réussites de nos élèves et étudiants sont disparates, j’allais dire bigarrées. J’ai voulu donc m’intéresser aux facteurs influençant la réussite ou l’échec scolaire. Sur la base de l’analyse de Bourdieu et Passeron, je me suis appliqué à fournir une réflexion en faveur d’une éducation repensée par et pour les africains, sur fond du concept de résilience.

« Repenser la réussite scolaire en Afrique à partir de la résilience » est la 2nde oeuvre publiée de Doum-Hani Douksidi Jean

Telles sont mes motivations qui sont aujourd’hui une réalité. Ces deux ouvrages sont donc d’inspiration pluridisciplinaire. L’éducation étant une réalité complexe, sa saisie ne peut être assurée par une seule discipline. Mon parcours assez varié, m’a permis de réaliser ce projet. Ces ouvrages ont eu le meilleur prix de mon éditeur. Je voudrais vivement les recommander à tout le monde, des élèves aux décideurs politiques, en passant par les parents d’élèves et les enseignants.
Parallèlement, j’ai produit plusieurs bouquins et livrets en informatique. Ces documents sont très pratiques et à usage pédagogique. Ils sont très sollicités.

4-Quels sont les thèmes que vous abordez dans vos œuvres?
Plusieurs thèmes sont abordés dans ces deux ouvrages :
 Culture et éducation ;
 Traditions et modernité ;
 Le mariage traditionnel en Afrique ;
 Les éléments axiologiques du mariage moaga/moussey ;
 La pédagogie de la confiance etc…

Propos recueillis par Kadidia NEBIE

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