Livre de chevet

C'est une case de grand-mère, Une moiteur de peau sur la terre, Deux enfants dans le lac boueux, Une marmite de pâte sur le feu. C'est une main noire rugueuse Semant une graine bienheureuse; La mangue tombée dans le champ Et des arbustes inclinés par

"Cicatrices" est l'œuvre choisie pour notre quatrième numéro de Livre de chevet . Cicatrices raconte le parcours d'une fille nommée Sira.premierr enfant de la fratrie à avoir obtenu son certificat d'études Primaires, elle rejoint la ville de sya pour y poursuivre ses études et son

Bonsoir à tous, chers Readers-leaders, c’est parti pour le deuxième numéro de notre rubrique intitulée « Livre de chevet ». Il s’agit de l’œuvre « Epître aux épigones ou Leçons de la vie ». Il est le sixième livre de l’écrivain professionnel Adama Amadé Siguiré. Véritable

Pour ce troisième numéro de Livre de chevet, nous vous proposons cette oeuvre de Bénédicte SAWADOGO. Au coeur des mystères révélés :ce qu'ils mont dit. Entrez dans l'univers de la spiritualité surtout dans le respect et la considération des croyances des uns et des autres. Un livre

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A la découverte de l’écrivain éditeur nigérien Boubé HAMA

Dans ce numéro de découverte des acteurs littéraires et culturels, votre média du livre vous embarque dans le pays le plus vaste de l’Afrique occidentale avec une superficie de 1267000 kilomètres carrés. il s’agit du Niger. L’homme qui nous y accueille porte plusieurs casquettes. Il est sans conteste engagé au service de la culture du livre. Boubé HAMA se nomme-t-il. Découvrez-le:

  1. Ladika: Que pouvons-nous retenir de votre présentation ?                                                                                                                 BH:Je suis né à Arlit, au Niger. Je suis un acteur du secteur littéraire de mon pays. Poète, nouvelliste et romancier, je suis l’auteur de divers ouvrages. Également éditeur et membre de plusieurs associations culturelles internationales, j’ai été récompensé à maintes reprises en Afrique et en Europe. Actuellement, j’occupe le poste de Responsable des Ressources Humaines dans une entreprise à Niamey ; je suis également le promoteur du Marché du Livre et des Arts du Niger (MALAN), ainsi que du Concours Talents-Littéraires.
  1. Ladika: Vous êtes auteur de plusieurs ouvrages, dont le roman Au banc des accusés et le recueil de nouvelles L’ombre du mal. Pouvons-nous avoir la liste complète de vos œuvres ?
    BH: Bien sûr madame la journaliste, voici la liste complète de mes œuvres :
  • Ah ! L’Afrique, poésie, Éditions Édilivre, France, janvier 2012
  • Le Bac, manuel, Éditions Édilivre, collection Tremplin, juillet 2012
  • Afrique, pleure…, poésie, Éditions Édilivre, France, juin 2016
  • La légende du roi-sorcier, nouvelles, Éditions Ifrikiya, Cameroun, juillet 2017
  • La plume carcérale, roman, Éditions Continents, Togo, mai 2019
  • Au banc des accusés, roman, Nouvelles Éditions du Sahel, Niger, janvier 2020
  • Aube mystique, nouvelles, Venus d’Ébène, Bénin, août 2020
  • La colère des dunes, poésie, Nouvelles Éditions du Sahel, Niger, juin 2021
  • L’ombre du mal, nouvelles, Nouvelles Éditions du Sahel, Niger, décembre 2021
  • Mes trois vagues à bonds d’âges, roman, Nouvelles Éditions du Sahel, Niger, décembre 2024
  1. Ladika: Que représente l’écriture pour vous ? Comment ce besoin d’écrire est-il né ?

BH: L’écriture est pour moi une véritable vocation, une passion née dès le plus jeune âge. Je l’utilise pour quatre raisons :

Prendre du plaisir ;

Raconter des histoires qui serviront aux générations futures ;

Exprimer mes joies et mes peines ;

Poser une empreinte culturelle indéniable.

  1. Ladika: Quels sont les thèmes récurrents que vous abordez dans vos œuvres ?
    BH : Je traite souvent plusieurs thèmes dans mes œuvres :
  • L’éducation
  • L’amour
  • La politique
  • L’immigration légale
  • Le mysticisme
  • La justice sociale
  • La mort
  1. Ladika: Vous êtes aussi éditeur via Les Nouvelles Éditions du Sahel, fondée en octobre 2019. Quels sont les objectifs de cette maison d’édition ?

BH: Créée en octobre 2019, Les Nouvelles Éditions du Sahel est une entreprise nigérienne, officiellement enregistrée, dont les activités ont débuté en janvier 2020. Présente dans plusieurs pays, elle s’appuie sur un réseau d’auteurs, de conseillers et d’experts. Son objectif est de redonner une nouvelle image à l’édition nigérienne et sous-régionale, en publiant des œuvres littéraires de qualité, en soutenant des auteurs talentueux et en assurant une distribution efficace, de la France au Niger en passant par le Bénin, la Côte d’Ivoire, et le Togo.

6. Ladika: Lors du lancement des Nouvelles Éditions du Sahel, vous avez indiqué privilégier l’édition à compte d’auteur. Est-ce toujours le cas et comment cela se passe-t-il ?

BH :Oui, nous restons dans cette dynamique de l’édition à compte d’auteur. Dans ce modèle, l’auteur sollicite Les Nouvelles Éditions du Sahel pour la publication de son ouvrage, en couvrant les coûts. Il conserve tous les droits sur son œuvre, tandis que notre équipe lui fournit une assistance éditoriale selon des termes bien définis dans un contrat transparent, sans ambiguïté.

  1. Ladika: Cinq ans après le lancement des Nouvelles Éditions du Sahel, quel bilan pouvez-vous dresser concernant l’engouement des auteurs ?

BH : Le bilan est très satisfaisant. Nous avons découvert de nombreux talents, même si certains rencontrent des difficultés financières pour une édition à compte d’auteur. Bien que nous n’ayons pas pu éditer tous les auteurs, nous restons convaincus qu’il existe un vivier de talents littéraires au Niger et dans la sous-région.

  1. Ladika: Les Nouvelles Éditions du Sahel a également donné naissance au projet culturel MALAN, dont la première édition s’est tenue en 2021. Pouvez-vous nous en dire plus ?

BH: Le Marché du Livre et des Arts du Niger (MALAN) est un projet culturel de l’Association Poétique et Littéraire du Niger (APOL-Niger), soutenu par Les Nouvelles Éditions du Sahel. Ce projet vise à promouvoir la littérature contemporaine du Niger et de l’Afrique, ainsi que la diversité musicale, culturelle, et artisanale de la région.

  1. Ladika: Après trois éditions, quelles sont les forces et les défis du MALAN ? Et quelles sont vos ambitions pour l’avenir de cet événement ?        BH : Les forces principales résident dans l’engagement culturel des organisateurs et le soutien occasionnel du ministère de la Culture. Cependant, les défis sont nombreux : le soutien financier du gouvernement reste limité, tandis que la culture du livre peine encore à s’imposer face aux événements de divertissement. Sur le long terme, nous espérons faire du MALAN un événement d’envergure internationale, bien soutenu par les autorités et autres partenaires.                                                                                                                                   La quatrième édition du MALAN est prévue pour Avril 2026

 

  1. Ladika: Comment se prépare la prochaine édition du MALAN ? Avez-vous une date ?
    BH : Depuis avril 2024, le MALAN est devenu biennal. La 4e édition se tiendra en 2026, avec le Burkina Faso comme pays invité d’honneur, si tout se passe bien, par la grâce d’Allah.
  1. Ladika: Question plus personnelle : quelle est votre plus grande fierté dans votre vie ?
    BH: Ma plus grande fierté est Les Nouvelles Éditions du Sahel. Elle a apporté et continue d’apporter une immense satisfaction aux auteurs du Niger et de la sous-région, combinant innovation et créativité dans l’édition tout en s’appuyant sur l’expertise d’une équipe chevronnée. En quelques années, elle s’est imposée comme un acteur essentiel de la chaîne du livre, au Niger comme à l’extérieur, et offre une large gamme de services au service de la culture littéraire.

  1. Ladika:  Avec la propagation des réseaux sociaux, il se fait le constat que les jeunes perdent de plus en plus de l’intérêt pour la lecture. Quel est votre avis et quels sont vos conseils à propos ?                                                                                                                                                BH : La propagation des réseaux sociaux a effectivement transformé les habitudes de consommation des jeunes. Bien que les réseaux sociaux puissent offrir des opportunités d’information et de culture, ils tendent aussi à privilégier des contenus courts et souvent éphémères, en contraste avec la profondeur et la réflexion qu’offre la lecture. Cela peut mener à une forme de distraction continue, qui rend la concentration sur une lecture prolongée plus difficile pour de nombreux jeunes. Cependant, je pense que cette situation n’est pas irréversible. Nous devons adapter nos stratégies pour stimuler chez les jeunes l’intérêt pour la lecture et leur montrer les avantages uniques qu’elle peut offrir.
  2. Ladika: Nous vous remercions pour la disponibilité accordée à notre média du livre. Quel est votre mot de fin?

BH : Je vous remercie madame la journaliste, pour l’occasion que vous m’offrez de parler de la littérature africaine en général, et nigérienne en particulier. J’ai espoir que nos efforts pour la révélation de cette richesse culturelle du continent attireront un jour l’attention de nos décideurs.

Propos recueillis par Kadidia NEBIE

 

 

 

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