Livre de chevet

C'est une case de grand-mère, Une moiteur de peau sur la terre, Deux enfants dans le lac boueux, Une marmite de pâte sur le feu. C'est une main noire rugueuse Semant une graine bienheureuse; La mangue tombée dans le champ Et des arbustes inclinés par

"Cicatrices" est l'œuvre choisie pour notre quatrième numéro de Livre de chevet . Cicatrices raconte le parcours d'une fille nommée Sira.premierr enfant de la fratrie à avoir obtenu son certificat d'études Primaires, elle rejoint la ville de sya pour y poursuivre ses études et son

Bonsoir à tous, chers Readers-leaders, c’est parti pour le deuxième numéro de notre rubrique intitulée « Livre de chevet ». Il s’agit de l’œuvre « Epître aux épigones ou Leçons de la vie ». Il est le sixième livre de l’écrivain professionnel Adama Amadé Siguiré. Véritable

Pour ce troisième numéro de Livre de chevet, nous vous proposons cette oeuvre de Bénédicte SAWADOGO. Au coeur des mystères révélés :ce qu'ils mont dit. Entrez dans l'univers de la spiritualité surtout dans le respect et la considération des croyances des uns et des autres. Un livre

Archives

NOS VISITES

0 0 3 5 8 2
Vues du jour : 8
Vues du mois : 334
Vues de l'année : 4029
Total des vues : 5194
La DiKA, le média du livre
Accueillecture du soirPour la lecture du soir, rendons-nous « Au village » avec Etienne Nicolas Kiba

Pour la lecture du soir, rendons-nous « Au village » avec Etienne Nicolas Kiba

C’est une case de grand-mère,

Une moiteur de peau sur la terre,

Deux enfants dans le lac boueux,

Une marmite de pâte sur le feu.

C’est une main noire rugueuse

Semant une graine bienheureuse;

La mangue tombée dans le champ

Et des arbustes inclinés par le vent.

Etienne Nicolas Kiba est auteur burkinabè de 2 romans et 1 recueil de poèmes

C’est le dolo ou le kinkeliba,

Le fauteuil rutilant du Naba,

Quelques palabres sous le fromager

Lorsque le temps le permet.

C’est des longues salutations,

Des mains rudes en sudation

Quand se déverse l’eau des cieux

Ou s’élève l’incantation des vieux.

C’est une chapelle en banco

Ou une mosquée sans micro,

Des vieux égorgeant des bêtes

Pour leur terre et pour leurs fêtes.

C’est aussi l’odeur du karité

Sur les champs des enfants alités,

Quand leur mère porte la peine

Pour que nulle peur ne vienne.

 

C’est la boue de l’humide saison,

AD ASTRA (Aux étoiles) est le recueil de poèmes duquel est extrait « Village » notre lecture du soir

Des animaux libres en ablution

Sous les averses des cieux garnis.

C’est l’âme et l’esprit d’un sol uni .

C’est les corps tendus vers le ciel,

Des clameurs sur des figures de lune.

Les filles vont au pilon une par une

Et le son d’un Bendré traverse la dune.

Partager sur:
Noter cet article