
Fin d’entretien avec Doum-Hani Douksidi Jean
8- Quels sont vos projets littéraires futurs ?
Deux projets d’écriture sont en chantier. Ces projets renvoient à la pédagogie scolaire et universitaire, au management des ressources humaines dans l’éducation. Parallèlement, je publie aussi des articles scientifiques dans des revues internationales indexées. En informatique, j’ai des brochures qui sont en cours de rédaction.
9- Quels conseils pouvez-vous donner à la jeunesse éprise des écrans et autres distractions afin qu’elle s’intéresse davantage à la lecture ?
Je demande à la jeunesse d’éviter la culture du raccourci. La lecture est la nourriture de l’esprit. En lisant, on effectue des voyages sans bouger. On se connecte au monde, on évolue avec le monde et on le découvre. Comme disant saint Augustin, « le monde est un livre ; celui qui ne voyage pas, n’en lit qu’une seule page ».
L’on périt souvent, faute de connaissances. Les TIC sont un mal nécessaire. J’invite les jeunes à l’éco-culture. La charité bien ordonnée commençant par soi-même, je voudrais vivement recommander mes livres à tous les jeunes, élèves, décideurs politiques, parents d’élèves et enseignants. Je souhaite qu’ils soient obèses intellectuellement, en évitant le rachitisme intellectuel. L’oralité de l’Afrique ne l’a pas beaucoup aidée. Donc nous devons relever le défi en réduisant l’écart par rapport aux autres.
10- Nous vous remercions pour la disponibilité accordée à notre média. Quel est votre mot de fin ?
Il ne reste qu’à vous dire sincèrement merci pour cette interview et la qualité des questions exploitées. Vous m’avez donné l’occasion de m’adresser à un public un peu plus large. De manière anticipée, je remercie tous ceux et celles qui me liront. J’invite particulièrement les jeunes à s’intéresser à cette nourriture immatérielle qu’est la lecture. Qu’il leur soit donné d’éviter la culture du raccourci en faveur de l’éco-culture.
Propos recueillis par Kadidia NEBIE