« La Signature » de 03 pour l’auteur Régis Kévin BAKYONO 

Troisième du genre, l’écrivain Diplomate Régis Kévin BAKYONO a procédé à la présentation officielle de son recueil de nouvelles intitulé «La Signature» ce jeudi 29 février 2024 à Ouagadougou. L’œuvre est un condensé de cinq nouvelles qui lancent un appel au réveil des consciences endormies  dans les désordres du monde. Ladite cérémonie officielle de dédicace s’est tenue sous le patronage du Ministre des affaires étrangères et de la coopération régionale, et des burkinabè de l’extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré, représenté par le Ministre délégué chargé de la coopération régionale, Stella Eldine Kabré; sous le parrainage de Aziz Touré et sous le leadership de l’invitée d’honneur Apolline Traoré.

«L’épreuve», «Les cicatrices invisibles», «À son propre piège», «Tu seras prêtre, mon fils !» et «Hypocrites oraisons», voici ici énumérées, les cinq nouvelles de l’œuvre de Régis Kévin BAKYONO reparties sur 126 pages. Éditée chez Growing Éditions, l’œuvre coûte 4000 FCFA l’exemplaire et est disponible dans les points de vente habituels. L’œuvre est préfacée par Me Arnaud Ouédraogo, avocat essayiste. L’auteur dans un élan de solidarité et d’humanisme a décidé de reverser une partie des revenus de la vente de l’œuvre à l’effort de paix.

Le présentateur de l’œuvre, Professeur Jacques Nanéma, dans son exposé n’a pas manqué de soutenir que ce recueil de nouvelles explore les tréfonds de l’âme humaine. « Cette oeuvre constitue une école de vie » a-t-il déclaré. Selon lui, c’est une œuvre de belle facture sur le plan de la forme avec une expression appropriée au sujet.

«La littérature, telle qu’elle s’exprime dans lesdites nouvelles est une bouffée d’oxygène qui permet de respirer par rapport aux blessures externes que notre société connait. Les écrivains sont des personnes qui s’engagent en toute liberté dans l’expression de leur pensée pour reconfigurer le monde. «La Signature» est une promenade de proximité qui ramène le lecteur au cœur de l’existence et de son foyer social où des êtres pris au piège des petites tragédies quotidiennes essayent de sortir du dégoût de vivre. Dans toutes les cinq nouvelles, l’œuvre est une école d’imagination pour surmonter les tentations de laisser le monde aller comme il va avec ses violences. L’oeuvre de Régis Kévin BAKYONO nous plonge dans une obligation de repenser notre condition d’être humain engagé dans la course de l’histoire qui fait perdre un certain nombre de valeurs cardinales. Elle nous offre l’opportunité d’un rafraîchissement psychologique moral», a soutenu Jacques Nanéma.

Parents, connaissances et autorités ont répondu présents à la cérémonie de dédicace

Pour l’invité d’honneur, Apolline Traoré, il convient de remercier et de féliciter  l’auteur pour l’avoir associée. A l’entendre, cette œuvre de littérature est un signe du dynamisme et de la vivacité intellectuelle de l’auteur. « Le cinéma et l’art plastique avec la différence de forme sont  des arts associés à la littérature. Le recueil de nouvelles, nous entraîne dans le parcours et les aventures des personnages fortement marqués par les aléas de la vie, le regard des autres et l’irrésistible besoin d’être soi dans un monde parfois hostile. Le plus exaltant est que malgré les obstacles et les signatures, la lumière de la vie et de l’espoir illumine toujours le chemin » a-t-elle laissé entendre. Elle a poursuivi en confiant que l’auteur Régis Kévin BAKYONO offre là au paysage littéraire, une œuvre puissante et vibrante. Revenant sur le lien entre la littérature et le cinéma qu’elle qualifie d’indissociable, Apolline Traoré, a souligné que les deux genres permettent de se nourrir mutuellement et de se réinventer afin d’explorer de nouveaux horizons. Pour terminer, elle a salué l’acte de solidarité de l’auteur qui a décidé de céder une partie des revenus de l’oeuvre à l’effort de paix.

Quant à Aziz Touré, Parrain de la dédicace, il a salué à sa juste valeur l’auteur dont la qualité est sans précédent. Il a ajouté que c’est un travail de qualité qui a été accompli. « Je suis heureux de partager ces moments. L’œuvre permet de redécouvrir un environnement social et culturel riche touchant la réalité», a souligné le Parrain.

Selon la Ministre chargée de la coopération régionale, Stella Eldine Kabré, Représentant le Ministre en charge des affaires étrangères, patron de la cérémonie, il convient de saluer l’engagement de l’auteur. Pour elle, «La Signature » est un recueil de nouvelles qui décrit les tranches de vie, invite sur les dilemmes moraux de la vie et donne une leçon de persévérance. « On ne sort pas indemne d’un livre de Régis Kévin BAKYONO surtout quand on est sensible au drame de la vie savamment relaté. Il faut saluer la symbolique qu’il véhicule», a confié la Ministre chargée de la coopération régionale.

Régis Kévin Bakyono compte reverser une partie des ventes de l’oeuvre en contribution à l’effort de paix

L’auteur, Régis Kévin BAKYONO, après avoir fait l’éloge de son Professeur Jacques Nanéma, a soutenu que « le lion ne rugit pas pour que son fils bêle». Pour lui, il apprend à rugir et il faut saluer tous ceux qui le portent depuis des années.  « Après avoir fait face aux abeilles nous récolterons du bon miel ». « Afin de marquer ma solidarité avec les efforts en cours et mon attachement à ma Patrie, j’ai décidé de reverser une partie des ressources que générera la vente du livre à l’effort de paix. L’écriture de ces nouvelles se justifie par le besoin profond de partager avec le monde les expériences vécues. Dans ce recueil de nouvelles j’invite à explorer la notion de responsabilité collective et individuelle. Ce livre représente une partie de moi. Il est le produit d’un long travail d’introspection et d’extrospection. J’espère qu’il trouvera écho auprès de ceux qui le liront. C’était un formidable défis personnel « , a expliqué l’auteur à l’assistance.

« La Signature » est la troisième oeuvre de l’auteur et est accessible au prix de 4000F CFA

Du reste, il convient de noter que Régis Kévin Bakyono est un diplomate burkinabè qui exerce présentement les fonctions d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso près le Saint-Siège (Vatican). Doctorant en relations internationales et titulaire d’un Diplôme d’Études Approfondies (DEA) en lettres modernes, il est passionné d’écriture et se positionne comme un auteur à la fois vif et sensible aux défis, ainsi qu’aux réalités de son époque.

Il est aussi auteur de « La question identitaire dans les conflits en Afrique« , et du recueil de nouvelles « Et si la victime devenait juge!« .

Par Ismael KIEKIETA