Livre de chevet

C'est une case de grand-mère, Une moiteur de peau sur la terre, Deux enfants dans le lac boueux, Une marmite de pâte sur le feu. C'est une main noire rugueuse Semant une graine bienheureuse; La mangue tombée dans le champ Et des arbustes inclinés par

"Cicatrices" est l'œuvre choisie pour notre quatrième numéro de Livre de chevet . Cicatrices raconte le parcours d'une fille nommée Sira.premierr enfant de la fratrie à avoir obtenu son certificat d'études Primaires, elle rejoint la ville de sya pour y poursuivre ses études et son

Bonsoir à tous, chers Readers-leaders, c’est parti pour le deuxième numéro de notre rubrique intitulée « Livre de chevet ». Il s’agit de l’œuvre « Epître aux épigones ou Leçons de la vie ». Il est le sixième livre de l’écrivain professionnel Adama Amadé Siguiré. Véritable

Pour ce troisième numéro de Livre de chevet, nous vous proposons cette oeuvre de Bénédicte SAWADOGO. Au coeur des mystères révélés :ce qu'ils mont dit. Entrez dans l'univers de la spiritualité surtout dans le respect et la considération des croyances des uns et des autres. Un livre

Archives

NOS VISITES

0 0 3 5 8 3
Vues du jour : 12
Vues du mois : 338
Vues de l'année : 4033
Total des vues : 5198
La DiKA, le média du livre
AccueilAnalyse_critiqueNe dépravons pas la profession « d’auteur »

Ne dépravons pas la profession « d’auteur »

N’en faisons pas un effet de mode où chacun veut brandir haut et fort à qui veut ou ne veut pas l’entendre cette phrase :<<Je suis auteur écrivain, je suis écrivaine>>.
Ça fait beau de le dire, je vous le concède.
Mais être écrivain ou écrivaine, ne saurait se résumer à avoir son nom dans les archives, faire des photos avec quelques acheteurs de votre livre par compassion, affinité, amitié, qui très souvent ne le liront pas.

Être auteur, c’est bien plus que cela.
C’est d’abord une responsabilité. Vous devez d’abord être convaincu de ce, sur quoi vous écrivez. Vous devez définir votre objectif. Quelle sera la plus-value dans la vie de votre cible de lecteurs. Cela sous-entend forcément que vous devez choisir d’écrire pour une cible précise afin de mieux cadrer votre message.
Votre œuvre est comme un produit de consommation à l’image du yaourt, du jus, ou de la pâte de tomate qui passe par des laboratoires d’analyses de qualité afin de ne pas heurter la santé des consommateurs et engager leur pronostic vital.

Faites de même pour votre œuvre sensée nourrir l’esprit des consommateurs. Ça doit être digest. Écrire c’est être responsable des gens qui liront votre œuvre et se l’attribueront. Mais que dire des multiples fautes d’orthographe, d’accord grammatical que les élèves liront sur le livre et reconduiront sur leur copie ??

Être auteur c’est aussi un risque.
Vous devez risquer vos ressources financières. Vous devez risquer votre temps. Vous devez risquer votre quiétude et train de vie, pour vous engager dans l’isolement, les recherches, la méditation…Ceci implique de se faire accompagner ou assister par des professionnels du domaine de l’écriture par exemple. Il implique aussi de se doter de compétences afférentes au domaine de l’écriture. Miser les sous pour participer aux ateliers et formations en techniques d’écriture. Il faut impérativement être un bon lecteur. Il faut veiller à s’attacher les services d’un éditeur professionnel au lieu de jouer sur les calculs et aller directement à l’imprimerie pour impression directe.

Dans n’importe quel domaine, il y’a un processus et une discipline à suivre. Si vous jouez la carte de l’impatience, de l’imitation, de la tricherie, vous produirez des œuvres qui n’iront pas plus loin de vos familles et amis. Des oeuvres qui ne seront pas recommandées.
Pourtant les productions littéraires doivent être comme l’attiéké, le bétail, et d’autres produits, bien s’exporter hors de nos frontières d’où le slogan « Try to be international » de Les éditions Plum’Afrik à l’époque. (J’ignore si le slogan est resté inchangé mais je l’apprécie beaucoup).

Je ne crois pas que le rôle d’une maison d’édition soit de censurer la pensée des auteurs. Mais l’exigence du professionnalisme exige aussi de guider les auteurs-clients dans leurs productions. Maintenant si le client réfute toutes les règles d’une bonne démarche, il y’a lieu de refuser d’éditer son œuvre afin d’éviter de ternir l’image de la maison d’édition.

En écrivant cette analyse, ma petite voix me dit ceci: < ils diront que tu n’as jamais écrit et publié un livre, mais c’est toi qui critiques les œuvres des autres>. Mais je l’ai étouffée pour lui dire qu’un restaurant ne demande pas aux tenants d’autres restaurants si sa nourriture est bonne ou ne l’est pas. Il se renseigne directement auprès des clients qui consomment ses mets. Et je suis une grande cliente lectrice de la plupart des auteurs si bien que j’estime être légitime pour critiquer, ce que j’achète et consomme comme livres.

Pour terminer, chers jeunes auteurs, très humblement je vous recommande d’aller à l’école de nos grands et émérites auteurs comme Dramane Konaté, Ecrivain Professionnel Adama Siguiré , Nazinigouba Kabore Marie-Ange Somdah Bernadette Dao, Madeleine de Lallé, Monique Ilboudo, Boubacar Dao Asomwin Ignace, Thierry Millogo, Pacéré Titinga, Étienne Nicolas Kiba William Combary bien d’autres dont vous pouvez compléter la liste.

Écrire n’est pas réservé qu’aux littéraires. Écris celui qui a quelques choses à dire, à partager, qui ne veut pas mourir avec mais il faut satisfaire le professionnalisme qui va avec.

Très humblement

Partager sur:
Noter cet article